"C'est peut être ça, être vivant: traquer des instants qui meurent..."

mercredi 8 juillet 2009

Changement

Le changement opère déjà depuis quelques mois. Les grosses claques (provoquées dans la plus part des cas par soi) font mal mais ont au moins le mérite de faire avancer. La remise en question est nécessaire et dans ce domaine je crois que j'ai atteint un niveau sans précédent... Je suis devenue forte, je suis devenue con. J'ai opté pour la carapace "anti-presque tout". Je refuse de donner le véritable moi aux autres, je le garde égoïstement. Je soigne la pseudo image d'une fille qui assure, pas vraiment agréable, qui impose un certain respect, qui ne s'implique en rien, voire au fond cynique. Évidemment je ne me comporte pas ainsi avec tout le monde, il y a des degrés, peu de personnes me connaissent véritablement, quand j'y pense même ma famille est à mille lieues de savoir ce qu'il y a vraiment en moi. Je trouve qu'il est difficile d'exister en étant soi, et c'est peut être stupide mais je ne peux être moi qu'avec une unique personne. Cela m'épuise d'être authentique bien plus que de paraître. C'est dangereux. Etre implique de se mettre à nu, de montrer ses fragilités, j'ai bien trop peur de la connerie des autres pour en être capable.

3 commentaires:

  1. Je trouve ton article très juste. On se cache tous derrière un masque. Il est difficile de se mettre à nu car ça veut dire enlever la carapace, s'exposer et accepter l'éventualité de souffrir. Néanmoins, c'est agréable de savoir qu'il y a une poignée de personne avec qui on peut être vraiment soi, sans être jugé. Pour ma part, cela comprends quelques amis et ma famille même si cela tend à changer un peu.

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  2. je plussois ...Carapace, cynisme, masque toussa ... Le jour où le masque se fissure parce que ta peau ne respire plus assez les vrais amis sont là car souvent ils sont ceux qui arrivent à voir ton vrai toi que tu penses si bien caché ...

    (il faut que j'évite de commenter au saut du lit ... c'est un porridge indigeste ce que je dit)

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  3. Pas si indigeste que ça et je suis plutôt d'accord au fond avec "la peau qui ne respire plus assez et les vrais amis".

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