"C'est peut être ça, être vivant: traquer des instants qui meurent..."

lundi 31 août 2009

Le cri

Plus que deux jours et je me casse. Je n'ai pas envie de faire dans les formes aujourd'hui. J'ai les nerfs. Quinze jours loin de ce bordel familial et cerise sur le gâteau près d'elle, l'esprit tranquille, sachant que quand je reviens j'attaquerai le boulot. C'est fou le nombre de contrainte et responsabilité que l'on peut s'attribuer dans ce bas monde. Les responsabilités m'ont toujours données de l'urticaire, et particulièrement celles des autres que l'on se doit de prendre en charge sous je ne sais quel prétexte. Il y a une autre chose qui me met hors de moi c'est l'orgueil mal placé et le refus d'entendre les autres pensant que nous détenons une sorte de vérité. Cela révèle un manque d'humilité et d'esprit.
J'en ai fini de râler pour aujourd'hui et pour les jours à venir.

samedi 29 août 2009

Papillons

J'ai été dure avec elle. Depuis le début une part de moi reste en retrait. Indéfinissable. Ce matin est différent. Je me suis réveillée avec "une colonie de papillon" dans le ventre. Son visage reste en suspens. Sa belle gueule, ses yeux en amande, son sourire. Je sais ce que cela veut dire. Impossible de faire marche arrière. Étrangement cela ne m'angoisse pas, cela ne m'angoisse plus.



jeudi 27 août 2009

Enfance

Il est des souvenirs, des chagrins, des bonheurs, des malheurs. De grandes et petites leçons. Mais il est aussi un passé oublié car trop lourd. Étrangère à l'enfant anxieuse sans vie que j'étais. Pour certains l'enfance est à enterrer. Les jolies discours sur sa beauté, son innocence, sa fraicheur ne sont qu'illusions pour quelques uns d'entre nous. Je n'envie pas non plus les belles enfances, c'était ainsi. L'enfance ne représente pour moi qu'un fardeau dont il a fallu vite se débarrasser. Question de survie, et surtout de vie tout court. Je crois que je nourris une vraie aversion pour ce concept.

La complexité du genre humain

J'implose ça y'est! Non non je ne confonds pas avec j'explose. Je ne peux pas me le permettre. Je sais je devrais être heureuse. Mais justement je crois que de savoir que ma condition actuelle se termine bientôt, je lâche tout ce que j'ai pu accumuler ces derniers mois. Je ne dis jamais rien ici pour ne créer aucun conflit, je me plie aux nombreuses exigences de ceux qui m'entourent, ma famille. Ils ont toujours été très envahissants, sans le vouloir ils aspirent toute mon energie. Je n'en peux plus, je me souviens pourquoi j'habitais loin... Alors non je ne suis pas une fille ingrate, biensûr que je suis reconnaissante, j'étais bien contente de les trouver quand tout allait mal. Je continuerai à être là evidemment mais cette nouvelle perspective va pouvoir me permettre de recréer une bulle, où je pourrais me mettre à l'abri pour souffler. En attendant c'est reprise sport (après un mois d'inactivité), ça va me faire un bien fou, jusqu'à épuisement je compte bien en faire ce soir.

mercredi 26 août 2009

Plus que ça

Je suis prise, je commence le 21 septembre. C'est une bonne nouvelle, non en fait c'est plus que ça. Un renouveau. Je vais pouvoir laisser derrière moi un passé peu glorieux et enfin voir demain sous un autre jour. Je suis contente, non c'est définitivement plus que ça.
Un petit clin d'œil aux amis qui ne m'ont jamais jugés et qui m'ont soutenus.
Un autre pour elle.

mardi 25 août 2009

Philosophie de comptoir

Parfois il y a certaines choses qui vous intriguent chez une personne. Souvent quand j'observe autour de moi, la plus part des gens passent à côté des autres. Dans le sens où ils ne les voient pas, ils ne font pas l'effort de chercher à comprendre ceux qu'ils sont (hypothèses: ils sont conditionnés par notre belle société individualiste, ou cherche tout simplement à combler leurs manques (et tant d'autres choses) à travers eux). Alors j'ai conscience que décortiquer l'humain peut paraître bizarre, mais je crois qu'il est nécessaire de s'approcher au plus près de son essence non pour être dans un vrai qui de toute façon ne peut être totalement réalisable mais pour au moins un semblant de profondeur. L'aveuglement conduit à des choses qui nous dépassent très vite, mais qui ne l'est pas, alors oui évidemment on ne peut pas tout voir, mais je pense qu'il est possible quand même de regarder autrement l'autre non pour de mauvaises raisons ou calculées ou les deux. Nous ne sommes rien seuls, se construire passe obligatoirement dans la réflexivité. Ne pas regarder fait de nous "du rien".

lundi 24 août 2009

Bientôt


"Ma Dame, Laissez-moi vous aimer. Juste avec des mots. Rien que des mots. Plus fort grâce aux mots. Vous êtes mon île, mon salut, ma survie, mon repos. Que ces lignes vous brûlent, vous percent, vous pénètrent dans l'extrême beauté d'une passion dont les corps s'épousent malgré l'absence." Gabrielle, Emilie. Deux femmes que tout sépare. Elles se rencontrent. S'éblouissent. Doivent se quitter. Mais de ce moment éphémère s'est noué un lien insensé qui les pousse à échanger des lettres à n'en plus finir pour abolir l'espace, le temps, l'oubli et la douleur du manque. C'est l'écriture d'une passion nourrie de la passion de l'écriture.
Source CHANGEMENT DE DATE CE SERA LE 26 SEPTEMBRE MÊME HEURE

Longtemps

Longtemps j'ai cru qu'être vivant était sentir mes tripes se tordre, avoir la nausée, pleurer, me faire du mal. Longtemps je n'ai pu voir ce qui m'entourait, le beau ici-bas. La douleur et la colère m'aveuglaient. La mort me terrorisait. Je voulais absolument donner un sens à quelque chose qui n'en a pas. Je ne comprenais pas, je refusais la vie. Je m'accrochais à des chimères désespérément pensant qu'elles seraient capables de me faire exister. Mais petit à petit j'ai compris qu'il fallait que "j'existe toute seule". J'ai ouvert les yeux, j'ai commencé à trouver du beau un peu partout autour de moi, comme un arbre, un océan déchainé, une ciel étoilé, marcher pieds nus, l'art... J'ai délaissé les humains pour m'y intéresser d'une autre façon, je les observe de loin, parfois quelques perles apparaissent au milieu de ce champs de bataille.
Rien que pour toutes ce
s choses je n'ai plus peur de vivre et donc de mourir.

samedi 22 août 2009

Dédicace

J'ai conscience que cette chanson peut être jugée cucu ou kitch. Ce que personnellement je ne trouve pas. Ce texte me parle énormément. Il me fait particulièrement pensé à une voisine de blog.



vendredi 21 août 2009

Tout arrive

Les dés sont lancés. Entretien terminé. Réponse prochainement. J'ai quelques projets qui en dépendent dont elle. Même si je continue à avoir des doutes, non sur ce que je ressens, mais sur moi même, j'ai pris une grande décision et je sais pourquoi je l'ai prise. J'aime vivre seule mais voilà je crois que je suis capable d'envisager un rapprochement futur. Tout simplement car elle est tout ce dont j'ai rêvé chez "un autre". Évidemment cela implique de laisser tomber ma vie un chouïa dissolue (parfois), de combattre ma peur de l'engagement et prendre donc le risque de la perdre. L'amour est quelque chose d'étrange, longtemps j'ai pensé que le bonheur qu'il pouvait apporté était moindre au malheur qu'il provoquait. Je n'ai jamais eu confiance aux autres, en moi et particulièrement dans ce domaine. Bref je vais peut être me lancer dans les prochains mois dans une vie à deux comme on dit, non pour devenir une "lesbienne fusionnelle" dénuée de toute personnalité (que l'on me pende si cela arrive) mais juste tenter de construire quelque chose ensemble.

mercredi 19 août 2009

Aujourd'hui

Elle est partie aujourd'hui. Elle me manque déjà terriblement. Je ne suis pas dans l'excès. Je me sens bien en sa compagnie. J'aime ce qu'elle est. Au fond de moi je sais qu'elle ressemble vraiment à ce que j'ai toujours pu souhaiter. Mais je sens que je bloque, un an à batifoler, deux ans à vivre toute seule, un an et demi à l'oublier, cela laisse des traces. J'ai du mal à imaginer reprendre une vie bien rangée, à laisser de côté l'imprévu, celui qui n'engage à rien. En fait il me faut juste un peu de temps, j'ai mis des années à savoir ce qui pourrait me convenir, aujourd'hui je l'ai au bout des doigts. Je ne le laisserai pas filer. Je vais laisser mes démons de côté. Je ne lui ferai pas de mal, c'est hors de question. J'ai longtemps pensé qu'à moi aveuglée par un passé houleux, des angoisses existentielles. Aujourd'hui j'ai conscience de l'importance que l'on doit accorder aux autres, à elle, et l'importance qu'elle a pour moi.

lundi 17 août 2009

Et je te pisse dessus...

Je passe vite. Ma vie est si déserte (ironie) que je n'ai pas trop le temps d'écrire ici en ce moment. J'avais envie de parler de libre expression, de paranoïa, et de "je pisse sur mon territoire". Pourquoi ne pourrait-on pas commenter chez une voisine dont on apprécie l'écriture et évidemment le fond? On ne peut pas parce que cette voisine se trouve être en l'occurrence la copine d'une personne qui m'attribue l'échec de sa relation passée. Hélas je ne suis pas responsable, mais c'est plus facile de se trouver des excuses. Tout ça est très puéril à mon sens et très "lesbien", attitudes que je n'ai jamais pu supporter. Penser que je commente pour pouvoir seulement déranger Madame est fort prétentieux, Madame en question m'indiffère totalement. En revanche oui j'aime ce blog, j'ai toujours pensé que l'on ne pouvait pas tricher avec l'écriture et surtout ce qui s'en dégage. Cette personne parait avoir une belle âme. Bref donc je ne commenterai plus.
Paranoïa dans le sens où je ne pensais pas que l'on pouvait faire un portrait psychologique si "élégant de ma personne" avec attention!!! note d'humour que l'on pourrait classer dans le registre lourdeur sans finesse sur la base de quelques commentaires laissés sur un blog. Pour finir je pisse à grandes eaux sur mon territoire, pas moi, elle évidemment, comme si les êtres humains devaient s'appartenir, et que l'on devait obligatoirement s'allier à des gens, choisir un camps.
Sur ce je retourne à ma vie "pas intéressante" je cite...

vendredi 7 août 2009

Demain

Demain a un goût étrange. Le goût de l'inattendu. Un goût que je ne souhaite même pas imaginer ou espérer une seconde. Demain est un jour heureux car elle sera là et c'est bien suffisant.

mardi 4 août 2009

Sur la défensive

J'avoue, je suis sur la défensive. Je ne le fais pas exprès, je ne peux pas faire autrement. Je fonctionnais à l'impulsion, je m'emballais. Aujourd'hui c'est l'inverse, j'ai une vision pessimiste des événements à venir. Je me dis que je suis compliquée, au fond je me cherche un tas d'excuse. Cela doit être la peur de donner un peu trop de moi. Dans chaque relation il y a cette sorte de passage, le moment où nous cédons une part de nous à l'autre, et c'est à ce moment précis que nous savons que nous pourrons plus faire marche arrière, la possibilité de souffrir ou de faire souffrir s'installe.