"C'est peut être ça, être vivant: traquer des instants qui meurent..."

samedi 19 septembre 2009

Pour des raisons techniques je déménage:

http://icaree.over-blog.com/

mardi 15 septembre 2009

Ma reine

Les vacances s'achèvent bientôt. Triste, pas de rentrer mais de la laisser. Après mon excès de prudence je dois reconnaître que j'en suis dingue. Ces jours passés à ses côtés m'ont permis d'en savoir plus, et ce que j'ai découvert est impensable...(enfin pour quelqu'un comme moi). Elle fait parti de ces êtres qui ont une âme particulière, un cœur pur. Mon expérience "saphique" m'empêche de faire des plans sur la comète mais mon cœur me dit que j'ai envie d'aller loin avec elle.

Ne soyez pas choqués, pas de ça entre nous!

lundi 31 août 2009

Le cri

Plus que deux jours et je me casse. Je n'ai pas envie de faire dans les formes aujourd'hui. J'ai les nerfs. Quinze jours loin de ce bordel familial et cerise sur le gâteau près d'elle, l'esprit tranquille, sachant que quand je reviens j'attaquerai le boulot. C'est fou le nombre de contrainte et responsabilité que l'on peut s'attribuer dans ce bas monde. Les responsabilités m'ont toujours données de l'urticaire, et particulièrement celles des autres que l'on se doit de prendre en charge sous je ne sais quel prétexte. Il y a une autre chose qui me met hors de moi c'est l'orgueil mal placé et le refus d'entendre les autres pensant que nous détenons une sorte de vérité. Cela révèle un manque d'humilité et d'esprit.
J'en ai fini de râler pour aujourd'hui et pour les jours à venir.

samedi 29 août 2009

Papillons

J'ai été dure avec elle. Depuis le début une part de moi reste en retrait. Indéfinissable. Ce matin est différent. Je me suis réveillée avec "une colonie de papillon" dans le ventre. Son visage reste en suspens. Sa belle gueule, ses yeux en amande, son sourire. Je sais ce que cela veut dire. Impossible de faire marche arrière. Étrangement cela ne m'angoisse pas, cela ne m'angoisse plus.



jeudi 27 août 2009

Enfance

Il est des souvenirs, des chagrins, des bonheurs, des malheurs. De grandes et petites leçons. Mais il est aussi un passé oublié car trop lourd. Étrangère à l'enfant anxieuse sans vie que j'étais. Pour certains l'enfance est à enterrer. Les jolies discours sur sa beauté, son innocence, sa fraicheur ne sont qu'illusions pour quelques uns d'entre nous. Je n'envie pas non plus les belles enfances, c'était ainsi. L'enfance ne représente pour moi qu'un fardeau dont il a fallu vite se débarrasser. Question de survie, et surtout de vie tout court. Je crois que je nourris une vraie aversion pour ce concept.

La complexité du genre humain

J'implose ça y'est! Non non je ne confonds pas avec j'explose. Je ne peux pas me le permettre. Je sais je devrais être heureuse. Mais justement je crois que de savoir que ma condition actuelle se termine bientôt, je lâche tout ce que j'ai pu accumuler ces derniers mois. Je ne dis jamais rien ici pour ne créer aucun conflit, je me plie aux nombreuses exigences de ceux qui m'entourent, ma famille. Ils ont toujours été très envahissants, sans le vouloir ils aspirent toute mon energie. Je n'en peux plus, je me souviens pourquoi j'habitais loin... Alors non je ne suis pas une fille ingrate, biensûr que je suis reconnaissante, j'étais bien contente de les trouver quand tout allait mal. Je continuerai à être là evidemment mais cette nouvelle perspective va pouvoir me permettre de recréer une bulle, où je pourrais me mettre à l'abri pour souffler. En attendant c'est reprise sport (après un mois d'inactivité), ça va me faire un bien fou, jusqu'à épuisement je compte bien en faire ce soir.

mercredi 26 août 2009

Plus que ça

Je suis prise, je commence le 21 septembre. C'est une bonne nouvelle, non en fait c'est plus que ça. Un renouveau. Je vais pouvoir laisser derrière moi un passé peu glorieux et enfin voir demain sous un autre jour. Je suis contente, non c'est définitivement plus que ça.
Un petit clin d'œil aux amis qui ne m'ont jamais jugés et qui m'ont soutenus.
Un autre pour elle.

mardi 25 août 2009

Philosophie de comptoir

Parfois il y a certaines choses qui vous intriguent chez une personne. Souvent quand j'observe autour de moi, la plus part des gens passent à côté des autres. Dans le sens où ils ne les voient pas, ils ne font pas l'effort de chercher à comprendre ceux qu'ils sont (hypothèses: ils sont conditionnés par notre belle société individualiste, ou cherche tout simplement à combler leurs manques (et tant d'autres choses) à travers eux). Alors j'ai conscience que décortiquer l'humain peut paraître bizarre, mais je crois qu'il est nécessaire de s'approcher au plus près de son essence non pour être dans un vrai qui de toute façon ne peut être totalement réalisable mais pour au moins un semblant de profondeur. L'aveuglement conduit à des choses qui nous dépassent très vite, mais qui ne l'est pas, alors oui évidemment on ne peut pas tout voir, mais je pense qu'il est possible quand même de regarder autrement l'autre non pour de mauvaises raisons ou calculées ou les deux. Nous ne sommes rien seuls, se construire passe obligatoirement dans la réflexivité. Ne pas regarder fait de nous "du rien".

lundi 24 août 2009

Bientôt


"Ma Dame, Laissez-moi vous aimer. Juste avec des mots. Rien que des mots. Plus fort grâce aux mots. Vous êtes mon île, mon salut, ma survie, mon repos. Que ces lignes vous brûlent, vous percent, vous pénètrent dans l'extrême beauté d'une passion dont les corps s'épousent malgré l'absence." Gabrielle, Emilie. Deux femmes que tout sépare. Elles se rencontrent. S'éblouissent. Doivent se quitter. Mais de ce moment éphémère s'est noué un lien insensé qui les pousse à échanger des lettres à n'en plus finir pour abolir l'espace, le temps, l'oubli et la douleur du manque. C'est l'écriture d'une passion nourrie de la passion de l'écriture.
Source CHANGEMENT DE DATE CE SERA LE 26 SEPTEMBRE MÊME HEURE

Longtemps

Longtemps j'ai cru qu'être vivant était sentir mes tripes se tordre, avoir la nausée, pleurer, me faire du mal. Longtemps je n'ai pu voir ce qui m'entourait, le beau ici-bas. La douleur et la colère m'aveuglaient. La mort me terrorisait. Je voulais absolument donner un sens à quelque chose qui n'en a pas. Je ne comprenais pas, je refusais la vie. Je m'accrochais à des chimères désespérément pensant qu'elles seraient capables de me faire exister. Mais petit à petit j'ai compris qu'il fallait que "j'existe toute seule". J'ai ouvert les yeux, j'ai commencé à trouver du beau un peu partout autour de moi, comme un arbre, un océan déchainé, une ciel étoilé, marcher pieds nus, l'art... J'ai délaissé les humains pour m'y intéresser d'une autre façon, je les observe de loin, parfois quelques perles apparaissent au milieu de ce champs de bataille.
Rien que pour toutes ce
s choses je n'ai plus peur de vivre et donc de mourir.

samedi 22 août 2009

Dédicace

J'ai conscience que cette chanson peut être jugée cucu ou kitch. Ce que personnellement je ne trouve pas. Ce texte me parle énormément. Il me fait particulièrement pensé à une voisine de blog.



vendredi 21 août 2009

Tout arrive

Les dés sont lancés. Entretien terminé. Réponse prochainement. J'ai quelques projets qui en dépendent dont elle. Même si je continue à avoir des doutes, non sur ce que je ressens, mais sur moi même, j'ai pris une grande décision et je sais pourquoi je l'ai prise. J'aime vivre seule mais voilà je crois que je suis capable d'envisager un rapprochement futur. Tout simplement car elle est tout ce dont j'ai rêvé chez "un autre". Évidemment cela implique de laisser tomber ma vie un chouïa dissolue (parfois), de combattre ma peur de l'engagement et prendre donc le risque de la perdre. L'amour est quelque chose d'étrange, longtemps j'ai pensé que le bonheur qu'il pouvait apporté était moindre au malheur qu'il provoquait. Je n'ai jamais eu confiance aux autres, en moi et particulièrement dans ce domaine. Bref je vais peut être me lancer dans les prochains mois dans une vie à deux comme on dit, non pour devenir une "lesbienne fusionnelle" dénuée de toute personnalité (que l'on me pende si cela arrive) mais juste tenter de construire quelque chose ensemble.

mercredi 19 août 2009

Aujourd'hui

Elle est partie aujourd'hui. Elle me manque déjà terriblement. Je ne suis pas dans l'excès. Je me sens bien en sa compagnie. J'aime ce qu'elle est. Au fond de moi je sais qu'elle ressemble vraiment à ce que j'ai toujours pu souhaiter. Mais je sens que je bloque, un an à batifoler, deux ans à vivre toute seule, un an et demi à l'oublier, cela laisse des traces. J'ai du mal à imaginer reprendre une vie bien rangée, à laisser de côté l'imprévu, celui qui n'engage à rien. En fait il me faut juste un peu de temps, j'ai mis des années à savoir ce qui pourrait me convenir, aujourd'hui je l'ai au bout des doigts. Je ne le laisserai pas filer. Je vais laisser mes démons de côté. Je ne lui ferai pas de mal, c'est hors de question. J'ai longtemps pensé qu'à moi aveuglée par un passé houleux, des angoisses existentielles. Aujourd'hui j'ai conscience de l'importance que l'on doit accorder aux autres, à elle, et l'importance qu'elle a pour moi.

lundi 17 août 2009

Et je te pisse dessus...

Je passe vite. Ma vie est si déserte (ironie) que je n'ai pas trop le temps d'écrire ici en ce moment. J'avais envie de parler de libre expression, de paranoïa, et de "je pisse sur mon territoire". Pourquoi ne pourrait-on pas commenter chez une voisine dont on apprécie l'écriture et évidemment le fond? On ne peut pas parce que cette voisine se trouve être en l'occurrence la copine d'une personne qui m'attribue l'échec de sa relation passée. Hélas je ne suis pas responsable, mais c'est plus facile de se trouver des excuses. Tout ça est très puéril à mon sens et très "lesbien", attitudes que je n'ai jamais pu supporter. Penser que je commente pour pouvoir seulement déranger Madame est fort prétentieux, Madame en question m'indiffère totalement. En revanche oui j'aime ce blog, j'ai toujours pensé que l'on ne pouvait pas tricher avec l'écriture et surtout ce qui s'en dégage. Cette personne parait avoir une belle âme. Bref donc je ne commenterai plus.
Paranoïa dans le sens où je ne pensais pas que l'on pouvait faire un portrait psychologique si "élégant de ma personne" avec attention!!! note d'humour que l'on pourrait classer dans le registre lourdeur sans finesse sur la base de quelques commentaires laissés sur un blog. Pour finir je pisse à grandes eaux sur mon territoire, pas moi, elle évidemment, comme si les êtres humains devaient s'appartenir, et que l'on devait obligatoirement s'allier à des gens, choisir un camps.
Sur ce je retourne à ma vie "pas intéressante" je cite...

vendredi 7 août 2009

Demain

Demain a un goût étrange. Le goût de l'inattendu. Un goût que je ne souhaite même pas imaginer ou espérer une seconde. Demain est un jour heureux car elle sera là et c'est bien suffisant.

mardi 4 août 2009

Sur la défensive

J'avoue, je suis sur la défensive. Je ne le fais pas exprès, je ne peux pas faire autrement. Je fonctionnais à l'impulsion, je m'emballais. Aujourd'hui c'est l'inverse, j'ai une vision pessimiste des événements à venir. Je me dis que je suis compliquée, au fond je me cherche un tas d'excuse. Cela doit être la peur de donner un peu trop de moi. Dans chaque relation il y a cette sorte de passage, le moment où nous cédons une part de nous à l'autre, et c'est à ce moment précis que nous savons que nous pourrons plus faire marche arrière, la possibilité de souffrir ou de faire souffrir s'installe.

vendredi 31 juillet 2009

Jamais plus de la vie

J'ai beaucoup réfléchi à la notion de "couple". Rien que le mot, j'avoue, j'ai envie de fuir. Cela fait beaucoup trop entité double, je refuse de me fondre en un "deux" fusionnel voire gnangnan. Je suis moi et je souhaite le rester. Découvrir l'autre tel qu'il est en évitant toutes projections narcissiques et/ou névrotiques permet je crois plus de profondeur dans une relation. Il ne s'agit pas d'aimer un autre pour s'aimer soi mais d'aimer un autre pour ce qu'il est.


mercredi 29 juillet 2009

Les vraies vacances

Elles arrivent à grand pas. Elles vont commencer par son arrivée, une semaine auprès d'elle. Profiter du beau temps, de ce qui nous entoure. Puis une semaine en Bretagne, retrouver ma "bourrique bretonne", découvrir d'autres lieux, d'autres gens. Aucune envie de tergiverser, juste se laisser vivre avant le retour dans le monde impitoyable de la grande consommation.

samedi 25 juillet 2009

Il se peut...

Je suis revenue. Je suis plus que contente. Mais il ne s'agit pas de ça. Il s'agit plutôt d'elle. Elle a été présente tout le long, des plus attentive. Elle provoque ce truc dans mon ventre, je sens bien que le lien se renforce, il est de plus en plus profond. Pas de crise inutile, pas de jeux tordus pour se faire du mal, on tente de se donner le meilleur. Dans quinze jours nous serons ensemble, je n'ai pas peur de la réalité, je crois que l'on a été honnête l'une avec l'autre. Il se peut que commence une belle histoire, une longue histoire, il se peut qu'elle soit ce que j'attendais.

mardi 21 juillet 2009

A reculons

Demain je pars pour un truc qui me tient à cœur depuis des années. Évidemment même si je fais celle qui est super courageuse, je suis terrorisée. Je suis assez phobique des hôpitaux et anxieuse de nature, je me dis que je ne vais pas me réveiller. Je sais c'est stupide et irraisonné. Mais bon on ne sait jamais, il doit y avoir une infime probabilité d'y passer, infime d'accord, mais le fait qu'elle soit infime veut dire qu'elle existe (bon je sais j'exagère). Et au cas où je me réveille (optimisme) je me dis que je vais avoir super mal. Oui car non seulement d'être de nature anxieuse je suis aussi de nature douillette (une plaie quoi). Mon cerveau déraille parfois, cela tourne à rond, vivement que je me réveille, et si je pouvais ne pas avoir trop mal ce serait formidable (ou trop demander, je ne sais pas).

lundi 20 juillet 2009

Superstition

Ne rien dire.
Garder pour moi,
Les prémisses
D'un beau inattendu.
Se rencontrer.
Se trouver.

jeudi 16 juillet 2009

Le bonheur et les mots

L'écriture pour moi a toujours été un exutoire. Mettre des mots sur diverses souffrances. Les mots sont salvateurs des maux. Sauf que les maux se sont estompés et que le bonheur s'installe peu à peu. Je ne ressens pas le besoin d'écrire pourtant j'aime cela, quelque part cela me manque, pas la souffrance, juste ce besoin viscéral. Il faudrait que je trouve une nouvelle raison qui me donne autant de plaisir à le faire. Je vais y réfléchir...

samedi 11 juillet 2009

Démons

Quelques petits démons persistent mais ils ne m'auront pas, pas cette fois. Je suis en guerre contre moi même, depuis déjà longtemps. Je ne les laisserai pas me submerger à nouveau. Je suis devenue bien plus forte qu'eux. Ne pas arrêter de se battre pour ce que je crois être important, en l'occurrence elle. J'irai jusqu'au bout sans lui faire du mal, sans me faire du mal.



jeudi 9 juillet 2009

Ensemble

Être avec Elle.
Pour Elle.
Marcher à côté.
Envers et contre ceux...
Regarder devant.
Ensemble.


mercredi 8 juillet 2009

Changement

Le changement opère déjà depuis quelques mois. Les grosses claques (provoquées dans la plus part des cas par soi) font mal mais ont au moins le mérite de faire avancer. La remise en question est nécessaire et dans ce domaine je crois que j'ai atteint un niveau sans précédent... Je suis devenue forte, je suis devenue con. J'ai opté pour la carapace "anti-presque tout". Je refuse de donner le véritable moi aux autres, je le garde égoïstement. Je soigne la pseudo image d'une fille qui assure, pas vraiment agréable, qui impose un certain respect, qui ne s'implique en rien, voire au fond cynique. Évidemment je ne me comporte pas ainsi avec tout le monde, il y a des degrés, peu de personnes me connaissent véritablement, quand j'y pense même ma famille est à mille lieues de savoir ce qu'il y a vraiment en moi. Je trouve qu'il est difficile d'exister en étant soi, et c'est peut être stupide mais je ne peux être moi qu'avec une unique personne. Cela m'épuise d'être authentique bien plus que de paraître. C'est dangereux. Etre implique de se mettre à nu, de montrer ses fragilités, j'ai bien trop peur de la connerie des autres pour en être capable.

samedi 4 juillet 2009

A. C.

Au-delà du paraître.
Plus loin encore.
Nos rêves, nos envies.
Toi prend ce sens
qui brûle de l'intérieur.
Attente, Se croiser enfin.
Tenter de faire de nos utopies
notre réalité.

mardi 30 juin 2009

Du virtuel au réel

J'ai souvent critiqué le virtuel. Évidemment je prends quand même les choses avec prudence. Mais j'avoue qu'elle a absolument tout, tout ce que j'aime chez quelqu'un. Elle est intelligente, drôle, sensible, elle a du caractère, elle est attentive, elle est touchante. J'ai la sensation que je peux tout lui dire, ce qui pourrait paraître ridicule au vu du temps que nous nous connaissons. Aujourd'hui je me suis surprise à avoir le cœur qui battait lorsque je composais son numéro. Elle ne m'a pas quitté de la journée. Dieu sait que pourtant j'ai de l'expérience (souvent catastrophiques) dans ce genre de relation. Mon cerveau a beau résisté, je sens bien qu'une part de moi cède un peu plus chaque fois. Elle n'est pas la satisfaction d'un besoin ou d'un manque, ce qu'elle est me touche vraiment. J'en saurais bien plus dans un mois environ, j'aime écouter, observer, et je sais qu'il n y a que cela pour que je sache vraiment. Il n y a plus qu'à souhaiter que la réalité soit encore plus belle que le virtuel.

dimanche 28 juin 2009

Iraisonné

Peu de temps que je la connais. Chaque moment passé avec elle a ce côté surréaliste et si agréable. Elle a ce petit truc qui fait la différence. Je pourrais m'emporter, laisser mon impulsion parlée, lui dire des choses que je ressens mais je m'y refuse. Je connais trop bien le virtuel. Je ne veux pas la décevoir ou être déçue. Mais plus les jours passent, plus je m'attache. J'ai besoin de ma "dose" quotidienne.
Quand on tombe sur un être qui nous est particulier (ce qui est rare) on se dit que cela pourrait, peut être, être ça:


vendredi 26 juin 2009

Attente

C'est bon d'attendre. Bon d'être attendu quelque part. Je me souviens à peine ce que cela fait. J'ai un vague souvenir de cette sensation. Une petite chaleur dans le cœur. Mais comme j'aspire à un certain idéal, je ne peux me plaindre. J'écoute, je regarde, j'observe. Attente différente.

mardi 23 juin 2009

"Je veux qu'on baise sur ma tombe..."

"Je veux t'aimer comme on aime le soleil, te dire que le monde est beau, et que c'est beau d'aimer. T'écrire le plus beau des poèmes et construire un empire juste pour ton sourire. Devenir le soleil pour sécher tes sanglots et faire battre le ciel pour un futur plus beau." Saez
Certains pourraient dire que cela sent le "cucu gnan gnan" à plein nez, mais pour moi ces trois phrases sont l'expression de quelque chose de profond en moi. Je me suis permise, parfois je me permets des trucs bizarres, d'en modifier le temps. J'ai opté plutôt pour le présent de l'indicatif, surtout le futur au fond. Avancée.
Elle, elle est passé.



Donc en ce moment je serais plutôt dans cet état d'esprit:




lundi 22 juin 2009

Et certains soirs

Et certains soirs je ne peux pas faire semblant. J'ai mal au cœur. Vide profond. Ne pas pouvoir mettre de mots dessus. Lassitude. État d'âme bizarre. Une seule envie, dormir.

dimanche 21 juin 2009

La fête de la musique

Ce soir grande sortie, fête de la musique avec ma colloc (un autre sujet que j’aborderai plus tard). On se baladait dans les rues et je ne pouvais m’empêcher de regarder les petites familles. Je ne cherche pas à être ce modèle là, la petite famille parfaite, le modèle hétérosexuel etc. Mais je crève d’envie d’en avoir une. Toujours la même rengaine, la fille parfaite (pour moi), fonder une famille. Ce schéma m’irait parfaitement, je crois sincèrement que l’on peut être heureux dans ce modèle si on est capable de faire du quotidien quelque chose d’original et de spécial. De toute façon je ne pourrais pas jouer un rôle, c’est le genre de truc qui se vit de l’intérieur. Je ne veux ressembler à personne, non par rébellion, juste parce que c’est ainsi, je ne sais pas me fondre.

Le baiser

Je ne parle pas du tout premier mais du premier avec une nouvelle personne. Je ne sais pas pourquoi mais je lui attribue une dimension spécifique. Paradoxalement bien plus fort et délicat que de faire l'amour. Ce premier baiser me fait toujours peur, peur de décevoir, d'être déçue. Mais quand il est réussi, il est "magique" (je n'ai jamais aimé ce mot). On frôle l'intimité de l'autre. C'est à ce moment que les choses changent même si cela ne va pas plus loin.

mercredi 17 juin 2009

Fantasme

Un fantasme, de par sa nature, doit le rester. Je n'ai pas souvent ce genre de pensée. Mais en ce moment, au travail, ma chef de service occupe mon esprit. Une petite brune, d'une quarantaine d'année (oui un petit faible nouveau pour les personnes plus âgées), très féminine dans ses gestes, elle respire une certaine maturité, je ne sais pas mais je suis de plus en plus sensible à cela. Quand elle parle, sa voix raisonne dans mon ventre. Un sourire à tomber, et le summum est son regard, yeux noirs, ça lui donne une profondeur terrible. Elle n'est pas pour autant une obsession mais disons que le temps passe de façon plus agréable quand elle est près de moi. Elle serait bien une tentation si elle n'était pas un fantasme.

mardi 16 juin 2009

Pas si facile

Je lis beaucoup de blog où des choses récurrentes apparaissent: les histoires sans lendemain, la peur d'aimer, de s'engager, le pouvoir de se leurrer, l'envie de vivre. Chacun a son histoire et ses difficultés. Pour ma part j'ai tenté l'histoire sans lendemain assez récemment. Je me suis rendue compte qu'il manquait quelque chose malgré le fait que ce fut agréable. La sensation de l'amer, de l'avorté. En même temps il est difficile de rester seul, tout le monde a besoin d'attention et d'affection parfois. C'est un dilemme, mon dilemme: attendre celle qui n'arrivera peut être jamais, de ce fait conserver cet espèce d'entier qui est en moi ou succomber à certaines tentations qui ont ce goût amer car incomplètes. J'ai souvent la sensation que cela ne finira jamais, je suis à bout de souffle. Parfois je me convaincs que tout ça n'est que chimère pour me rassurer, je peux remplir ma vie de tout autre chose comme le travail, les amis, la famille, les loisirs. Mais ça ne dure jamais longtemps, car ce manque en moi est indéniable.

lundi 15 juin 2009

Parfois

J’ai des images plein la tête. Des choses que je souhaiterais mais qui ne sont. Entre l’espérer et le plus croire. J’avance en aveugle. Je me détourne des déceptions, des faux espoirs, des faux semblants. Je sais pourtant qu’il existe, qu’elle existe quelque part, pas loin ou peut être très loin. Parfois cela manque et parfois pas du tout.



samedi 13 juin 2009

Reflexion étrange

Il m’arrive de me faire certaines réflexions qui d’un point de vue cartésien n’ont aucun sens. Tout à l’heure je me disais que j’étais bridée, oui comme un moteur. Un exemple concret : quand je caresse la main d’une fille aimée, à chaque fois je me demande ce qu’elle peut ressentir. Quand elle le fait, c’est l’extase pour moi. A-t-elle le même ressenti que moi ? Est-il différent comme nous sommes tous différents ? Donc oui dans ces moments je me sens bridée car je voudrais non seulement ressentir ce que je ressens et à la fois ressentir ce qu’elle ressent. Je n’ose même pas imaginer la puissance de la chose si on était fait ainsi. Une sorte de télépathie mutuelle. Dommage qu’il en soit autrement.



vendredi 12 juin 2009

Succint

Auparavant il me fallait beaucoup d'esprit pour toucher un corps. Aujourd'hui moins d'esprit me suffit. Juste une petite attirance. Une femme plutôt douce, une femme plutôt libre, une femme plutôt intelligente, une femme plutôt vivante.
Je suis de celles qui préfèrent leurs "homologues" en matière d'amour. Je crois qu'elles se nomment lesbiennes quand on veut absolument y mettre une étiquette. Je ne veux pas me poser dans une catégorie, bien trop réducteur à mon sens, car qui dit catégorie dit obligatoirement sous-catégorie, etc... Au final enfermement des autres, de soi. Je veux pouvoir imaginer un milliard de possible, continuer à rêver, ne mettre aucune barrière, ni ici ni ailleurs.