"C'est peut être ça, être vivant: traquer des instants qui meurent..."

lundi 24 août 2009

Longtemps

Longtemps j'ai cru qu'être vivant était sentir mes tripes se tordre, avoir la nausée, pleurer, me faire du mal. Longtemps je n'ai pu voir ce qui m'entourait, le beau ici-bas. La douleur et la colère m'aveuglaient. La mort me terrorisait. Je voulais absolument donner un sens à quelque chose qui n'en a pas. Je ne comprenais pas, je refusais la vie. Je m'accrochais à des chimères désespérément pensant qu'elles seraient capables de me faire exister. Mais petit à petit j'ai compris qu'il fallait que "j'existe toute seule". J'ai ouvert les yeux, j'ai commencé à trouver du beau un peu partout autour de moi, comme un arbre, un océan déchainé, une ciel étoilé, marcher pieds nus, l'art... J'ai délaissé les humains pour m'y intéresser d'une autre façon, je les observe de loin, parfois quelques perles apparaissent au milieu de ce champs de bataille.
Rien que pour toutes ce
s choses je n'ai plus peur de vivre et donc de mourir.

2 commentaires:

  1. Je croîs que c'est pour beaucoup de monde pareil. J'ai moi aussi longtemps pensé que la souffrance permettait de se sentir en vie. Mais finalement quand on parvient à dépasser ça, ce qui n'est pas facile, on se sent beaucoup mieux, plus libre et je pense autrement plus "vivant".

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  2. çà fait plaisir de lire çà... tu en as fait du chemin, sans l'aide de personne. Biz

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